Métier le mieux payé en gestion : Découvrez le top salaires à viser !

Dire que la gestion regorge de salaires confortables serait en deçà de la réalité. Certains postes, véritables pièces maîtresses du secteur, affichent des rémunérations qui font tourner bien des têtes. DAF, responsable du contrôle de gestion, consultant en stratégie : ces intitulés trustent les meilleures fiches de paie. À partir de cinq années d’expérience, la barre symbolique des 120 000 euros bruts annuels est régulièrement franchie, si l’on en croit les études de l’Apec et les analyses des cabinets de recrutement. Les écarts, eux, persistent : selon le secteur, le niveau de diplôme ou la région, la même fonction peut rapporter du simple au triple. Le marché s’anime, les lignes bougent, et la hiérarchie des salaires n’a jamais été aussi mouvante. Pour les ambitieux, les opportunités n’ont sans doute jamais été aussi nombreuses.

Panorama des métiers de la gestion aux salaires les plus attractifs

Regardons de plus près qui décroche la palme côté rémunération dans les métiers de la gestion. Les métiers de la finance restent les grands gagnants, et le secteur ne fait aucun mystère de ses atouts pour attirer les profils les plus cotés. Le trader reste une figure emblématique de la profession, avec une première fourchette salariale située entre 60 000 et 80 000 euros bruts par an en début de parcours, et des records qui dépassent les 300 000 euros pour les spécialistes aguerris. Idem pour le gestionnaire de fortune : dès l’entrée dans la carrière, la rémunération s’affiche à 80 000 euros et peut s’envoler au-delà de 200 000 euros au fil des années et des résultats.

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Les métiers de la gestion des risques et de la banque d’investissement ne sont pas en reste. Dès la prise de poste, un chargé d’affaires en banque d’investissement peut espérer un salaire situé entre 80 000 et 120 000 euros, avec un plafond qui grimpe à 250 000 euros pour les profils expérimentés. Du côté du responsable des risques, les salaires s’étendent de 60 000 à 150 000 euros, en fonction de l’expérience et des missions.

La sphère de l’analyse et de l’ingénierie financière n’est pas en retrait. Un analyste financier confirmé tutoie les 150 000 euros bruts, un ingénieur financier atteint fréquemment 120 000 euros, sans oublier l’actuaire qui peut viser les 100 000 euros. Les fonctions transverses de l’entreprise, comme chef comptable, trésorier ou auditeur comptable, affichent des rémunérations qui peuvent grimper jusqu’à 120 000 euros bruts annuels.

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Voici un aperçu des postes qui dominent le classement des salaires dans la gestion :

  • Trader : jusqu’à 300 000 euros bruts/an
  • Gestionnaire de fortune : jusqu’à 200 000 euros bruts/an
  • Chargé d’affaires en banque d’investissement : jusqu’à 250 000 euros bruts/an
  • Responsable des risques : jusqu’à 150 000 euros bruts/an
  • Analyste financier, ingénieur financier, actuaire : jusqu’à 150 000 euros bruts/an

La variété des parcours, la technicité attendue et la spécialisation expliquent ces écarts parfois vertigineux. Les fonctions support, comme contrôleur de gestion ou chef comptable, proposent des salaires honorables, mais restent en retrait par rapport à l’élite des métiers financiers et de la gestion patrimoniale.

Quels secteurs d’activité offrent les meilleures rémunérations en gestion ?

Certains secteurs concentrent les plus belles enveloppes salariales de la gestion. Les banques, et plus encore la banque d’investissement, restent le terrain de jeu favori des candidats en quête de hauts revenus. Les métiers de trader ou de chargé d’affaires franchissent rapidement la barre des 100 000 euros annuels après quelques années seulement. Dans la banque privée, le gestionnaire de fortune voit sa rémunération progresser à toute vitesse, jusqu’à 200 000 euros pour les profils seniors.

L’assurance rivalise sérieusement avec la banque sur le terrain de la rémunération. Les fonctions pointues comme actuaire ou souscripteur s’appuient sur la rareté des compétences pour négocier des salaires élevés. On démarre autour de 50 000 euros bruts, puis les plus chevronnés franchissent allègrement la barre des 100 000 euros annuels. Les marchés financiers offrent eux aussi des opportunités de progression rapide, portées par la performance et la volatilité. Les postes d’ingénieur financier ou de courtier en bourse surfent sur cette dynamique.

L’entreprise n’est pas à la traîne, surtout dans les directions financières. Les fonctions de trésorier, chef comptable ou contrôleur de gestion offrent des salaires solides, même si la montée est peut-être plus progressive qu’en banque ou assurance. Les cabinets d’audit, eux, permettent aux auditeurs comptables d’atteindre de belles rémunérations, surtout en évoluant vers des postes de management.

Pour mieux visualiser les secteurs qui paient le mieux, voici les domaines incontournables :

  • Banque d’investissement : trader, chargé d’affaires
  • Assurance : actuaire, souscripteur
  • Marchés financiers : ingénieur financier, courtier
  • Entreprise et audit : trésorier, chef comptable, auditeur

Le choix du secteur, qu’il s’agisse de banque, d’assurance, de cabinets spécialisés ou de grandes entreprises, oriente fortement la trajectoire salariale. Dans chaque univers, la spécialisation technique, la gestion de patrimoine et l’analyse financière se traduisent par des niveaux de rémunération à la hauteur des enjeux.

Salaires en gestion : l’impact du niveau d’études et de l’expérience

Le diplôme fait la différence. Les postes recherchés comme trader, actuaire ou gestionnaire de fortune exigent un niveau de formation élevé. Un master d’école de commerce ou d’ingénieur, ou une spécialisation pointue en finance ou actuariat, ouvre la porte à des salaires très attractifs dès les premières années : 60 000 euros pour un trader, 50 000 à 70 000 euros pour un actuaire dès l’embauche. Pour les diplômés de bac +2 ou bac +3, comme le BTS Comptabilité et gestion ou le DCG, la rémunération de départ se situe entre 28 000 et 35 000 euros, principalement sur des métiers de la comptabilité ou de la gestion de paie.

L’expérience professionnelle augmente considérablement les perspectives. Après cinq à dix ans, la courbe des salaires s’envole. Un trader expérimenté franchit aisément les 300 000 euros annuels. Les gestionnaires de fortune et les chargés d’affaires en banque d’investissement expérimentés naviguent entre 200 000 et 250 000 euros. L’expertise, la spécialisation en conformité ou en gestion des risques, et la prise de responsabilités managériales, accélèrent la progression.

Quelques repères pour situer l’évolution des rémunérations selon le parcours :

  • Trader (master, école de commerce) : 60 000 à 80 000 euros bruts/an au départ, plus de 300 000 euros pour les profils confirmés.
  • Actuaire (master, actuariat) : 50 000 à 70 000 euros bruts/an en début de carrière, 100 000 euros et au-delà après dix ans.
  • Comptable (BTS, DCG, DSCG) : 32 000 à 35 000 euros bruts/an à l’embauche, puis 50 000 à 60 000 euros avec l’expérience.

La conjugaison d’un diplôme solide et d’une expérience approfondie reste la clé pour atteindre les plus hauts niveaux de rémunération dans la gestion et la finance.

gestion financière

Conseils pour choisir un métier de gestion selon vos ambitions salariales

Se positionner dans la gestion, c’est avant tout clarifier ses ambitions et comprendre la réalité du marché. Les métiers au sommet de la rémunération se concentrent dans la banque d’investissement, la gestion de fortune et l’assurance. Un master ou un diplôme d’école de commerce reste la porte d’entrée la plus fiable vers ces fonctions stratégiques et leur progression salariale rapide.

Le développement de compétences techniques avancées, finance quantitative, gestion des risques, conformité, fait la différence. Ce sont ces spécialisations qui ouvrent l’accès aux métiers de trader, gestionnaire de fortune, analyste financier ou responsable des risques. Dans ces univers, la rémunération peut doubler, voire tripler, en quelques années d’expérience. Les progressions les plus spectaculaires s’observent là où l’écart entre débutant et expérimenté est le plus marqué, particulièrement dans la banque d’investissement et sur les marchés financiers.

Ceux qui ciblent une ascension rapide doivent privilégier ces métiers et s’appuyer sur la formation continue pour affiner leur expertise. L’évolution vers la conformité, la gestion des risques ou l’actuariat permet aussi d’accéder à des postes à responsabilités et à des rémunérations qui suivent le rythme de leurs ambitions. Les trajectoires sont multiples, mais le fil conducteur reste le même : la recherche d’excellence et l’adaptation permanente aux exigences du secteur.

Dans la gestion, viser haut n’est jamais un hasard. Les places sont chères, mais ceux qui conjuguent formation, expérience et flair pour les opportunités écrivent leur propre équation du succès.

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